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 « Oh... it's you » [PV J.KELLER]

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William F. Andersen

William F. Andersen

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MessageSujet: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptySam 8 Mai - 13:29

Trois hommes se trouvaient dans la salle d'entraînement. Un combat acharné et violent s'y déroulait. Le major Andersen se battait contre deux jeunes officiers, dont l'envie d'apprendre n'égalait pas la technique de William. Tout de même, ils étaient deux et cela doublait la difficulté. Le jeune homme faisait tournoyait son bâton très vite au dessus de sa tête, et il vint percuter violemment celui des soldats. Il assena deux coups secs, le premier sur le dos du soldat O'Gara et le deuxième sur le thorax de son collègue. William avait enlevé son t-shirt, et ses muscles se contractaient sous l'effort. Tandis que le major fauchait les pieds de l'irlandais, Hamilton arriva rapidement sur lui. Leurs batons se croisaient et s'entrechoquaient lourdemment. Lors de cet assaut, le long bout de bois que tenait le soldat se brisa et une partie pointue et fine vint se loger dans la cuisse de Will. Une douleur fulgurante le traversa, la blessure était profonde. Malgré ses protestations, on l'emmena à l'infirmerie. Allongé sur le lit, William eut l'idée d'enlever lui même le bâton, mais il renonça, sachant qu'il pouvait y avoir des complications. Le major poussa un long soupir, ferma les yeux et rêva d'une bonne bouteille de whisky. William entendit des pas approcher, et d'une voix lasse il fit, les yeux clos :

Je prie pour que vous ayez un vagin, des seins de taille respectable et que dans ce cas, vous ne soyez ni niaise ni froide... blonde, ou brune, cela m'est égal... des mains douces également
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Jennifer Keller

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptySam 8 Mai - 16:07

    Ces jours-ci, Jennifer était énormément sollicitée et elle en profitait pour garder un oeil sur son personnel médical qui ne lui inspirait pas du tout confiance. La doctoresse n'était pas née de la dernière pluie et elle était convaincue que certains agissaient dans son dos et s'adonnait à des pratiques douteuses de la médecine. La matinée était passée à une allure folle, Jennifer avait enchaîné les patients et put enfin s'accorder une pause bien méritée en s'installant dans son bureau pour siroter une bonne tasse de thé fumante à défaut d'avoir le temps pour un aller-retour express au Mess afin d'y dégoter de quoi grignoter parce qu'elle n'avait pas le temps de prendre un repas décent ces temps-ci mais, Jennifer ne s'en plaignait pas ; à choisir entre un bon repas et la vie de ses patients, il n'y avait aucun doute possible. Après tout, elle avait fait le serment d'Hippocrate, non ?

    Le nez plongé dans sa tasse de thé, la jeune femme méditait sur les récents évènements et lorsqu'elle redressa la tête ; intriguée par le bruit de portes de l'infirmerie, Jennifer distingua des militaires parmi lesquels se trouvait William. Son répit aura été de courte durée et bien qu'il y avait d'autres médecins prêts à lui porter assistance, Keller était bien décidée à s'occuper du pilote. Était-ce de la jalousie ? Pas vraiment non, enfin si, peut-être un peu parce qu'ils avaient été amants mais, à l'heure actuelle, Jennifer le voyait un peu comme un ennemi potentiel qui ne pensait qu'à draguer les infirmières -cela influençait sur leur travail pour la plupart- et pourtant, une partie d'elle éprouvait toujours quelque chose pour cet homme. Cela ne ressemblait pas à la jeune femme de s'amouracher d'un militaire mais, elle l'avait connu sur terre avant d'intégrer le Projet Atlantis et bien qu'elle veillait à faire preuve de professionnalisme depuis qu'il l'avait rejoint également -ce qui faisait maintenant 3 ans- un dérapage n'était pas à exclure.

    Elle eut droit à un rapide topo de la situation et soupira, cela lui ressemblait tout à fait ! Jennifer entra donc dans la salle d'examen et observa William qui avait les yeux clos, une aubaine pour la doctoresse qui put profiter de ça pour le dévorer des yeux sans vergogne sans avoir à rougir parce qu'il était torse-nu. Il avait toujours entretenu son corps et dans le fond, ce n'était pas étonnant que bon nombre de jeunes femmes lui tombait dans les bras, son physique aidait beaucoup, il était beau et bien bâti, Jennifer avait cédé comme n'importe quelle femme l'aurait fait mais, William avait tout de même mis un peu de temps à s'attirer ses bonnes faveurs.


    Citation :
    Je prie pour que vous ayez un vagin, des seins de taille respectable et que dans ce cas, vous ne soyez ni niaise ni froide... blonde, ou brune, cela m'est égal... des mains douces également

    La doctoresse ne put s'empêcher de rouler des yeux, visiblement exaspérée mais, amusée par le comportement de son ex, il n'avait pas changé. La jeune femme s'avança vers le chariot à instruments et enfila une paire de gants.

    « Quelle subtilité, n'oublies pas d'ajouter quelques modalités dans tes prières si tu ne veux pas avoir à faire avec un transsexuel... Bon, tu as terminé ta petite liste au Père-Noël, que je puisse te soigner ? Et oui... Ce n'est que moi. » dit-elle en gardant son sérieux bien que ce genre de phrase ne lui ressemblait pas tellement.

    Jennifer posa la main sur la cuisse de William et passa un appareil lantien au-dessus pour examiner la plaie causée par le bout de bois toujours enfoncée dans sa cuisse, s'attendant à une réflexion de la part du militaire -qu'elle connaissait très bien- la jeune femme lui coupa l'herbe sous les pieds.


    « Ce n'est pas ce que tu crois. » précisa t-elle, toujours aussi calme et attentive à ce qu'elle faisait.

    Elle allait devoir l'anesthésier pour être sûre qu'il en souffre pas, bien qu'elle refusait de le montrer -parce qu'elle était tout de même sur son lieu de travail- Jennifer s'inquiétait toujours de voir William débarquer à l'infirmerie... Il n'y avait aucune trace d'animosité sur son visage, elle n'en voulait pas au pilote après tout, ils avaient décidé d'un commun accord de stopper leur idylle, elle s'autorisa tout de même un sourire pour détendre l'atmosphère et lui faire comprendre qu'elle n'était pas d'humeur massacrante mais, simplement fatiguée par la tonne de travail qu'elle avait à faire ici et puis, Jennifer avait passé du bon temps avec lui, c'était même le seul homme capable de lui faire penser à autre chose qu'à son travail et de lui accorder une attention autre que l'éternelle relation médecin/patient.


    « Alors ? Qui t'as donné le coup de grâce cette fois-ci ? »
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William F. Andersen

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptySam 8 Mai - 20:29

La personne en question ferma la porte et le major Andersen reconnut immédiatement la voix de son interlocutrice. Jennifer Keller. L'une des femmes de sa vie, avec sa mère et Mackenzie Lewis. Le docteur Keller avait été et resterait une femme importante pour William. Jennifer avait été sa compagne pendant plus deux ans sur Terre. Ils s'étaient rencontrés au SGC et ne s'étaient alors plus quittés. Jamais le militaire n'était resté avec quelqu'un autant de temps. Leur relation avait spontanée, passionnelle et fusionnelle. Quand le jeune homme vit pour la première la doctoresse, il sut alors qu'elle jouerait un rôle important dans sa vie. Et pour que William se soit investit dans une relation dite sérieuse, il fallait vraiment qu'il soit attaché à Jennifer. De plus, Will était irrésistiblement attiré par elle, et aujourd'hui encore. Au début, ce n'était qu'un jeu entre eux, de la séduction et de l'attirance. William s'était juré de ne jamais retomber amoureux d'une femme, puisque la seule femme ardemment désirée ne partageait pas ses sentiments. Puis Jennifer était arrivée et le major s'était de plus en plus attaché à la doctoresse. Durant leur relation, le garçon ne l'avait jamais trompé, il n'avait désiré qu'un corps et cela avait été le sien. Il avait eu de véritables sentiments à son encontre, mais leurs chemins se séparèrent lorsque tout deux entrèrent dans le projet Atlantis. Malgré cela, ses pensées étaient souvent tournées vers la jeune femme. Un lien étroit l'unissait encore à elle.

Le major marqua un temps d'arrêt. William ne l'avait pas revu depuis quelques mois et la voir ici, sans s'y être attendu, l'avait pris au dépourvu. Ses yeux verts détaillèrent Jennifer de la tête aux pieds quand elle s'approcha de lui avec son chariot. Le militaire se redressa un peu trop vite car il bougea sa jambe meutrie et Will grimaça. Le jeune homme retomba sur le coussin et préféra de nouveau fermer les yeux. Il répondit de sa voix suave et grave :


Néanmoins, tu corresponds à tous mes critères de sélection... Enfin, si tu n'as pas un pénis à la place de ton vagin... Cela serait un véritable gâchis.


Puis William sentit la main de Jennifer se posait sur sa cuisse et cela lui fit ouvrir les yeux. Déjà des pensées lui venaient en tête, mais le garçon préféra les chasser. Autant éviter les complications. Le connaissant plus que quiconque, la doctoresse le devança et Will eut un sourire en coin.


Je ne vois pas de quoi tu parles...

Puis se relevant pour mieux regarder sa compagne :


Oh, si, de cette attraction sexuelle s'exerçant sur nous ?


Le major se rallongea en passant ses bras sous sa tête. Ses yeux ne quittaient pas les gestes précis de la jeune femme. Son regard erra sur sa chevelure blonde, puis ses yeux bleus et ses lèvres. Il s'arrêta plus qu'il ne le fallait sur ce dernier point et secoua la tête, comme si il voulait se défaire de cette attirance.

Ne t'en fais pas, si tu tentes de me violer, je suis sur que je pourrais me défendre, morceau de bois dans ma cuisse ou pas...

Le jeune homme la taquinait bien sûr. Quand Jennifer lui demanda qui lui avait planté ce morceau de bois dans la cuisse, il poussa un profond soupir. Désormais, il éviterait de frapper trop fort, surtout face à un soldat inexpérimenté.


Oh, un sombre sot qui pense que l'art du combat consiste à frapper comme un sauvage... Oui bon bien sûr, tu vas me dire que cela te fait penser à quelqu'un, mais moi je me bats avec conviction ET précision... Il est vrai que la délicatesse n'est pas mon fort... M'enfin, je suis pilote à l'origine...


Et toi ? Tu as l'air débordé ?... Tu me diras, des patients tels que moi, tu n'en vois pas tous les jours
, ajouta-t-il dans un sourire ravageur. Enfin, c'est ce qu'il espérait. Bien qu'il soit séparé, la voir dans les bras d'un autre n'est guère plaisant.
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Jennifer Keller

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptySam 8 Mai - 21:26

    Pourquoi avait-il rouvert les yeux ? Jennifer était maintenant obligée de parer un contact visuel gênant pour éviter que le rouge de ses joues de la trahisse. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait un homme torse-nu et ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait aussi peu vêtu. Il lui était déjà arrivée de regretter son choix et d'éprouver un pincement au cœur en voyant William avec d'autres femmes mais, ils n'étaient plus ensemble et la doctoresse devait accepter le fait qu'il ait des relations pendant qu'elle-même s'en privait pour être opérationnelle et concentrée dans son métier. Si Jennifer avait profité du fait qu'il avait les yeux clos pour l'observer, ce n'était pas le cas pour le jeune homme qui semblait s'en mettre plein la vue et les efforts de la jeune femme pour cacher sa gêne tombèrent à l'eau en une fraction de secondes... Il avait toujours eu le don de lui faire perdre ses moyens mais, en bonne professionnelle qu'elle était, la jeune femme ne laissa rien transparaître sur son visage.

    Citation :
    Néanmoins, tu corresponds à tous mes critères de sélection... Enfin, si tu n'as pas un pénis à la place de ton vagin... Cela serait un véritable gâchis.

    Jennifer ne put s'empêcher de sourire, William n'avait jamais eu la langue dans sa poche depuis qu'elle le connaissait, il avait toujours eu un sacré répondant et elle l'avait toujours admiré pour ça, il n'avait pas froid aux yeux même si cela l'amenait parfois dans des situations périlleuses.

    « Je suis vraiment touchée. » lança t-elle d'un ton amusé.

    Elle ne préférait pas souligner que s'il y avait bien un homme pour confirmer de son anatomie sur cette base c'était lui parce qu'ils avaient tout de même partagé une relation passionnelle dans le passé. Bien sûr, Jennifer n'avait pas honte d'être parmi les conquêtes de William, beaucoup de jeunes femmes sur la Cité lui tournaient autour mais, elle n'allait pas non plus le crier sur les toits ce qui n'était définitivement pas son genre et puis, la doctoresse avait toujours mis un point d'honneur à ne pas mêler vie privée et vie professionnelle mais, cela était d'autant plus difficile que ses patients vivaient tous sur son lieu de travail ce qui compliquait un peu la donne.


    Citation :
    Je ne vois pas de quoi tu parles...

    « Tu vois très bien de quoi je parle. » souligna t-elle en penchant sa tête sur le côté, affichant une petite moue que William connaissait si bien.

    Son regard plongea dans les yeux émeraudes du jeune homme durant quelques micro-secondes qui avaient pourtant suffit à l'hypnotiser, c'était comme fixer un point et se laisser submerger par ses pensées... Elle aurait pu rester encore longtemps comme ça mais, le militaire se redressa et Jennifer cligna plusieurs fois de yeux pour s'arracher à la contemplation de ceux du pilote.


    Citation :
    Oh, si, de cette attraction sexuelle s'exerçant sur nous ?

    Il avait réussi, la barrière de Jennifer était tombée une fois de plus. Elle poussa un soupir et détourna le regard en secouant la tête de gauche à droite, signe de capitulation tandis que ses joues viraient au rouge. Ils avaient décidé d'un commun accord de stopper leur relation et pourtant, ils étaient tous deux encore irrémédiablement attirés ce qui était en somme ridicule, ils se faisaient souffrir mais, leur petite conversation n'en était que plus intense. La jeune femme se concentra sur la blessure, ses gestes s'étaient fait plus doux et un sourire rêveur était maintenant peint sur ses lèvres fines, elle était contente de le voir, contente de lui parler et sa rancune semblait même avoir disparu. Jennifer anesthésia la jambe de William et attendit que le produit fasse effet avant de lui enlever le bout de bois et de suturer la plaie.

    Citation :
    Ne t'en fais pas, si tu tentes de me violer, je suis sur que je pourrais me défendre, morceau de bois dans ma cuisse ou pas...

    « Te violer ? Je ne pense pas en avoir besoin. » dit-elle en arquant un sourcil, laissant le doute planer.

    Qu'était-elle en train de faire au juste ? Mon Dieu, cet homme la rendait vraiment folle par moment et lui faisait dire n'importe quoi, Jennifer n'arrivait pas à croire qu'elle avait dit cela à voix haute mais, libre à lui de penser ce qu'il voulait, William avait toujours obtenu ce qu'il voulait d'une femme même si la doctoresse lui avait donné pas mal de fil à retordre.


    « Et puis, Ronon m'a appris à me défendre. »

    Une fois encore, elle évita soigneusement d'ajouter le « au cas où tu m'opposerais une résistance » sachant que ses paroles allaient être mal interprétée... Quoi que, cette petite joute verbale lui faisait un bien fou.

    Citation :
    Oh, un sombre sot qui pense que l'art du combat consiste à frapper comme un sauvage... Oui bon bien sûr, tu vas me dire que cela te fait penser à quelqu'un, mais moi je me bats avec conviction ET précision... Il est vrai que la délicatesse n'est pas mon fort... M'enfin, je suis pilote à l'origine...

    Cette fois-ci, la jeune femme ne put s'empêcher d'avoir un petit rire délicat et un peu gêné. En effet, cela lui faisait penser à quelqu'un mais, il l'avait devancé comme lorsqu'elle lui avait coupé l'herbe sous le pieds un peu avant... C'était souvent comme cela lorsqu'on se connaissait bien voire même très bien. La délicatesse... Oh si, il savait faire preuve de délicatesse, Jennifer jubilait en repensant à la douceur de ses lèvres contre les siennes ou de ses mains sur sa peau. Elle avait tout mémorisé, sachant parfaitement que cette relation ne pourrait pas aller plus loin à cause de leur métier respectif.

    Citation :
    Et toi ? Tu as l'air débordé ?... Tu me diras, des patients tels que moi, tu n'en vois pas tous les jours

    « Je n'en ai pas l'air, je le suis. Quand tu dis "patients tels que moi", j'en déduis que tu veux parler de militaires blessés ? Parce que si c'est le cas, j'en vois passer tous les jours. »

    Faire l'innocente, elle savait que William adorait ça. Jennifer se tourna légèrement vers lui et lui adressa un sourire découvrant les fossettes aux creux de ses joues et se concentra une nouvelle fois sur la blessure du pilote.

    « Je vais te le retirer, essaie de ne pas bouger. »

    Jennifer joignit le geste à la parole et tira sur le morceau de bois de façon à le faire souffrir le moins possible, veillant à ne pas sectionner une veine ou une artère. Après s'être assurée qu'il n'y avait pas d'échardes dans la peau, elle s'empara de compresse pour stopper l'écoulement de sang.

    « Le militaire qui t'as amené ici m'a dit que tu ne voulais pas venir... Ce m'étonnes de toi. » lança t-elle en arquant un sourcil une nouvelle fois.

    William ne perdait jamais une occasion de reluquer les infirmières et elle savait qu'il aimait être pomponné de temps en temps, comme n'importe quel militaire.


    « En tout cas, tu aurais eu tord. La blessure est profonde, je vais être obligée de te faire quelques points de suture. »
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William F. Andersen

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptySam 8 Mai - 23:23

Citation :
Te violer ? Je ne pense pas en avoir besoin.

C'est exact... fit William dans un grand sourire. Un mot, et le jeune homme était à elle. Des souvenirs remontaient, enfouis depuis trop longtemps... Le goût de la peau de Jennifer, les lèvres du garçon explorant chaque courbe de la jeune femme, ses doigts dans sa chevelure emmêlée après une nuit d'amour... Et surtout, ce visage reflétant l'abandon et la passion dans laquelle elle se donnait. Jennifer avait rougi. Le pilote arrivait toujours à percer ses défenses. C'était comme cela depuis le début. La doctoresse avait en premier lieu ignorait les avances de William, mais celui-ci ne s'était pas départi de son enthousiasme et de sa fougue, comme toujours, et la conquête avait été d'autant plus interessante. Au SCG, le major passait la voir dans son bureau, pas de façon régulière, mais il venait. L'humour et le franc parler du garçon avait fini par faire fléchir la jeune femme. D'ordinaire, sa méthode de séduction se passe plutôt au lit, mais il avait voulu faire la cour à Jennifer "dans les règles" si l'on peut dire. Une passion débordante et imprivisible en était née. Parfois, William venait très tard le soir dans l'infirmerie et combien de fois le bureau du docteur Keller avait servi de lit. Leur attirance n'avait pas de limite, et le plus dur avait été de se contenir en public. Le major devait beaucoup faire sur lui pour ne pas dévorer des yeux sa compagne.
Le jeune homme suivit toujours les gestes de Jennifer du regard, admiratif et craintif à la fois. Les médecins et les militaires ne font jamais bon ménage... Quoique la doctoresse et le pilote en avait été le contre-exemple parfait. Mais Will se savait entre de bonnes mains, et celles-ci étaient beaucoup trop douces au goût du jeune homme.


Citation :
Et puis, Ronon m'a appris à me défendre.


Le garçon eut un sourire amusé. Se défendre de quoi ? D'être touché plus qu'il ne le fallait pas William peut-être. Sa défense serait bien vaine face aux assauts du garçon - pour conquérir son coeur ?. Néanmoins, il ne doutait pas des capacités physiques de sa compagne. Malgré son apparence physique, plutôt angélique et candide, Jennifer pouvait être une vraie démone quand il était nécessaire.


Hm, j'aimerais bien voir ça... mais je crois que cela ne sera pas nécessaire. Si je dois te toucher, ce ne sera pas pour te frapper vois-tu... Je laisse libre cours à ton imagination pour déduire la suite...


Citation :
Je n'en ai pas l'air, je le suis. Quand
tu dis "patients tels que moi", j'en déduis que tu veux parler de
militaires blessés ? Parce que si c'est le cas, j'en vois passer tous
les jours.

Ce fut au tour du garçon de rire.


Non, je parlais des militaires aussi charismatiques et intrépides que moi... Cela en élimine un bon nombre je suppose... Sinon, il reste les petits scientifiques coincés qui ne savent pas alignés un verbe et un complément à côté sans rougir ou balbutier en présence d'une femme, surtout une femme telle que toi.

Tu devrais... dormir. Tu ne le sais peut-être pas, mais dormir est très important... Tiens, j'allais oublier, tu es médecin, donc au courant, et inconsciente également. Je ne dis pas que tu as des cernes jusqu'au coup, mais si par un moment béni tu rencontres un jeune et fringant officier, avoir un teint frais est apprécié... Quoique, je suppose qu'avec des cernes immondes...


Will ne termina pas sa phrase. Cela lui rappela sa première rencontre avec Jennifer. Il rentrait d'une mission, gravement blessé. La jeune femme avait insisté pour s'occuper de lui, malgré sa nuit de garde. A son réveil, le garçon avait aperçu en premier une magnifique femme endormie sur un siège près de son lit. Le jeune homme l'avait regardait pendant un long moment, jusqu'à qu'elle se réveille.
Le pilote ne précisa pas ce qu'il entendait pas "une femme telle que toi". Mais le sourire qu'il afficha en disait bien long. William avait connu beaucoup de femmes, cela était un fait, mais peu avec autant de classe et de beauté - intérieure et extérieure - que la doctoresse. Mais il ne pouvait comparer la jeune femme avec ses autres conquêtes, d'ailleurs elles restaient au rang de "conquêtes" et rien de plus. Pour la doctoresse, cela était différent. Elle avait une place privilégiée - dans ses pensées et son coeur.


Citation :
Je vais te le retirer, essaie de ne pas bouger.

Le jeune homme fit ce qu'elle lui dit et malgré les précautions de Jennifer et l'anesthésie, il sentit une douleur, mais moins fulgurante que lors de l'action inverse. Le bout de bois fut retiré.


Citation :
Le militaire qui t'as amené ici m'a dit que tu ne voulais pas venir... Ce m'étonnes de toi.

En ce moment, je n'ai pas le temps de venir charmer les infirmières, surtout que je ne vois que rarement la plus jolie d'entre toutes...
fit William, un coin de sa bouche se relevant. Et cela était d'autant plus vrai que le garçon avait rompu au bout de deux semaines avec Jade, une infirmière. C'était sa règle, ne pas s'éterniser. Et puis, il commençait à se lasser par moment des gentilles et naïves aide-soignantes. Par définition, le major aime les femmes de caractère. Mais je crois avoir bien fait finalement...

Citation :
La blessure est profonde, je vais être obligée de te faire quelques points de suture.

Alléluia... Dis surtout que tu n'as pas envie de me voir partir si vite... Tes traits tirés m'ont manqué en tout cas...


C'était sa façon de dire que Jennifer lui manquait et qu'il pensait à elle. William avait des façons détournées pour exprimer ses sentiments, du moins, ses "vraies" émotions. C'était sa manière de se protéger et de protéger. Mais il savait que la jeune femme le comprenait mieux que quiconque malgré ses dires et sa mine souvent impénétrable.


Je vais devoir te faire découvrir l'existence de deux choses exceptionnelles... La première, c'est manger. La deuxième, c'est se reposer. Et pour cela, je te kidnappe si il le faut.
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Jennifer Keller

Jennifer Keller

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptyDim 9 Mai - 0:35

    Citation :
    Hm, j'aimerais bien voir ça... mais je crois que cela ne sera pas nécessaire. Si je dois te toucher, ce ne sera pas pour te frapper vois-tu... Je laisse libre cours à ton imagination pour déduire la suite...

    Jennifer plissa les yeux, observant William d'un air suspicieux. Voilà pourquoi au début elle n'avait pas voulu lui tomber dans les bras comme toutes ces jeunes femmes superficielles qui ne savent que dire oui, la doctoresse était beaucoup plus réfléchie que ça et n'était pas du genre à tomber amoureuse au premier regard bien que le Major Andersen avait un charme indéniable. Il donnait souvent l'impression de ne vouloir que du sexe, du sexe et encore du sexe mais, Jennifer avait rapidement compris que c'était une façon de se protéger et elle savait qu'en deux ans de relation, le militaire lui avait toujours été fidèle. Pour toute réponse, la jeune femme lui adressa un sourire gêné et baissa la tête, trouvant un intérêt soudain pour le contenu de son chariot qu'elle regardait sans vraiment y faire attention.

    Citation :
    Non, je parlais des militaires aussi charismatiques et intrépides que moi... Cela en élimine un bon nombre je suppose... Sinon, il reste les petits scientifiques coincés qui ne savent pas alignés un verbe et un complément à côté sans rougir ou balbutier en présence d'une femme, surtout une femme telle que toi.

    « Détrompes-toi, la majeure partie des militaires de cette base sont charismatiques et intrépides mais, tu sais que je ne suis pas du genre à céder facilement aux avances et puis, je n'ai pas le temps pour ça. » répondit-elle précipitamment.

    Elle aussi se souvenait de leur première rencontre, William était arrivé mal en point au moment où elle était censée terminer sa garde mais, le médecin qui devait prendre la relève avait déjà du travail et Jennifer s'était refusée à le laisser s'occuper seul de tous ces patients gravement blessé. La jeune femme était restée au chevet du Major Andersen toute la nuit et s'était même endormie dans le fauteuil à ses côtés, autant dire que le lendemain, elle avait eu des courbatures partout et un torticolis douloureux mais, elle était contente de le voir réveiller, c'était bon signe. Malgré la fatigue, Jennifer avait gardé la capacité de faire du bon travail... Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas dormi mais, avec tout ce qu'il se passait sur la Cité dernièrement, la doctoresse n'en avait pas le temps ni même l'envie. William sembla lire dans ses pensées, peut-être à cause du bâillement qu'elle avait étouffé et les cernes creusant cette poche sous ses yeux qui la trahissait.


    Citation :
    Tu devrais... dormir. Tu ne le sais peut-être pas, mais dormir est très important... Tiens, j'allais oublier, tu es médecin, donc au courant, et inconsciente également. Je ne dis pas que tu as des cernes jusqu'au cou, mais si par un moment béni tu rencontres un jeune et fringant officier, avoir un teint frais est apprécié... Quoique, je suppose qu'avec des cernes immondes...

    « Et je suppose que ce jeune et fringant officier c'est toi ? Je vais bien, ce n'est pas la première fois que je passe une nuit blanche et on a besoin de moi ici. »

    Elle savait qu'il avait volontairement laissé sa phrase en suspens mais, n'eut pas vraiment envie d'interrompre le fil de ses pensées. Jennifer en profita pour désinfester la plaie et prendre de quoi le recoudre, avec l'anesthésie il n'allait rien sentir.

    Citation :
    En ce moment, je n'ai pas le temps de venir charmer les infirmières, surtout que je ne vois que rarement la plus jolie d'entre toutes...

    « Oh, tu es un homme débordé... La plus jolie d'entre toutes les infirmières ? Tu piques ma curiosité, qui est-ce ? »

    Peut-être qu'il s'était trompé, qu'il parlait d'elle... Jennifer espérait sincèrement que c'était une erreur et qu'il parlait d'elle. Oui, c'était certain maintenant ; elle était jalouse. Le prétexte des infirmières moins efficaces et déprimées par la rupture ne fonctionnait plus maintenant, Keller était en proie à ce sentiment qu'elle refusait de saisir de peur d'être moins efficace dans son travail ; l'amour.

    Citation :
    Alléluia... Dis surtout que tu n'as pas envie de me voir partir si vite... Tes traits tirés m'ont manqué en tout cas...

    « Sache que je te garde ici pour des raisons purement professionnelles, j'aurais préféré te voir ailleurs qu'entre ses murs mais, ça fait partie des aléas de mon métier... Toi aussi tu m'as manqué. »

    Cette dernière phrase avait été dite à mi-voix, elle avait croisé le regard de William en lui adressant un sourire timide avant de se concentrer une nouvelle fois sur la cuisse du jeune homme pour commencer à la recoudre.

    Citation :
    Je vais devoir te faire découvrir l'existence de deux choses exceptionnelles... La première, c'est manger. La deuxième, c'est se reposer. Et pour cela, je te kidnappe si il le faut.

    Comment savait-il qu'elle n'avait pas encore déjeuné ? Les gargouillis de son ventre l'avait-il trahi ? A cette idée, la jeune femme se mit à rougir de plus en plus, gênée par la situation mais, continua de se concentrer sur son travail en s'attelant à la tâche de lui faire de jolis points de suture très esthétiques.

    « Merci de ta sollicitude, bien qu'un repas en ta compagnie me ferait le plus grand bien, je ne peux pas. J'ai encore trop de travail ici et on a besoin de moi... Qui plus est, tu n'es pas en état de me kidnapper parce que si tu fais sauter les magnifiques points de suture que je suis en train de faire, gare à toi. » dit-elle en terminant sa phrase par un sourire navré.

    La suture à présent terminée, Jennifer désinfecta une nouvelle fois et appliqua une compresse sur la blessure de William puis, ôta ses gants qu'elle jeta à la poubelle, s'éloigna pour nettoyer ses instruments et se lava les mains minutieusement comme à chaque début et fin d'examen médical comme le voulait la procédure d'hygiène. Après un petit détour par l'armoire à pharmacie située non loin de là, la jeune femme revint au chevet de William.


    « Ça va aller ? Tiens, prends ça, ce sont des cachets pour la douleur, le pansement est à changer régulièrement mais, tu trouvera bien une infirmière pour s'en occuper et évite les mouvements brusques ou tu risques de faire sauter les points. »

    Une petite pique n'avait jamais fait de mal, après tout, William était un coureur de jupons et ne s'en cachait pas.

    « Je te préconise donc du repos et ne me dit pas que c'est l'hôpital qui se moque de la charité. »

    A son tour, le regard de Jennifer dévia sur les lèvres de William avant qu'elle ne se ressaisisse bien vite, souhaitant ardemment qu'il n'ait bien vu ou alors si... Peu importe, elle ne savait plus où elle en était mais, une chose était sûre, elle voulait rester auprès de lui. Elle avait toujours été bien dans ses bras, il avait le don de l'apaiser, de l'endormir plus vite que des cachets peut-être parce que Jennifer se sentait en sécurité, un mot qui ne faisait plus partie de son vocabulaire depuis que les membres de l'IOA infestait la Cité.
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William F. Andersen

William F. Andersen

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptyDim 9 Mai - 1:23

Citation :
Détrompes-toi, la majeure partie des
militaires de cette base sont charismatiques et intrépides mais, tu
sais que je ne suis pas du genre à céder facilement aux avances et
puis, je n'ai pas le temps pour ça.

Le major garda le silence quand Jennifer lui répondit q'elle n'avait pas le temps pour cela. D'une part, cela le ravissait qu'elle ne voie pas d'autre homme, mais d'une part, cela le peinait. Jennifer n'avait plus une minute à elle et ils s'étaient séparés pour cela. La jeune femme ne vivait, ne pensait et ne parlait que de son travail. Bien entendu, lors des rares moments d'intimité qu'ils avaient eu, la doctoresse oubliait tout cela. Le pilote était revenu de Terre, une bague de fiançailles à la main, le jour où ils rompirent. Quand il était allé dans leur quartier, Jennifer ne s'y trouvait pas, bien entendu. Il comprit alors que la relation devenait impossible, et tard le soir lorsque la jeune femme rentra, ils se quittaient. Avant de partir de la chambre, Will lui avait donné un dernier baiser, long et douloureux, marquant la rupture.
Le docteur Keller n'avait donc pas changé. Mariée à son travail, à défaut de l'avoir été au major. Et cela déplorait le garçon. La jeune femme n'avait pas de vraie vie.


Citation :
Et je suppose que ce jeune et fringant
officier c'est toi ? Je vais bien, ce n'est pas la première fois que je
passe une nuit blanche et on a besoin de moi ici.

Oui, qui d'autre ? fit le pilote, un petit sourire au lèvre. Puis redevant sérieux ; Tu n'es pas indispensable, il y a d'autres médecins compétant ici et ce n'est pas toutes les minutes que des traumas arrivent me semble-t-il.

Mais le garçon n'insista pas. Jennifer avait toujours été ainsi, et sans cela, ils ne se seraient probablement jamais rencontrés. La question qui suivit le fit sourire.

Eh bien... elle a eu la chance d'approcher un dieu du sexe et de la débauche... mais ses cernes la rendent encore plus mortelle qu'elle ne l'est déjà... Raisons professionnelles ? Oui oui, je m'en doute bien, ajouta le major, mi-figue mi-raisin.

La doctoresse venait de terminer son travail. William se leva doucement et fut tout près de Jennifer. Il prit les cachets qu'elle lui tendait.


Oui, je pense que ça ira... j'ai vu pire. Oui oui, du repos et blablabla... En revanche, si tu as besoin de quelqu'un pour t'accompagner dans les bras de Morphée, n'hésite pas surtout.


Avant de quitter la pièce, il posa ses lèvres sur celles de la jeune femme, dans un doux et chaste baiser. Dans le couloir, il se demanda pour quelle diable raison il avait cela. Mais c'est bien simple et cela se résumait en un mot ; l'envie. L'envie de la tenir dans ses bras, de la posséder, encore et encore. Cette putain d'envie qui ne le quittait pas. Même après s'être couché, ses pensées étaient tournées vers Jennifer Keller.
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Jennifer Keller

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MessageSujet: Re: « Oh... it's you » [PV J.KELLER]   « Oh... it's you » [PV J.KELLER] EmptyDim 9 Mai - 1:58

    Jennifer s'était mariée au serment d'Hippocrate, beaucoup de personnes le lui avaient déjà fait remarqué et elle s'en voulait encore d'avoir rejeté William à l'époque où ils étaient ensemble mais, c'était comme cela, tous deux avaient des responsabilités et elle n'aurait pas supporté de le voir une nouvelle fois débarquer à l'infirmerie gravement blessé. A l'époque, la doctoresse avait espéré qu'il la déteste au point de demander à ne plus être soignée par elle mais, il n'avait rien dit, elle ignorait qu'il avait eu l'intention de lui passer la bague au doigt et quand bien même William l'aurait fait, Jennifer n'aurait pas su répondre et cela aurait jeté un froid. Pourtant cette relation était de loin la plus belle que la jeune femme avait connu jusqu'à maintenant, ils avaient été francs l'un envers l'autre et la doctoresse l'avait chéri d'un amour profond et sincère. Les récents évènements et le fait d'être coupés de la Terre avait permis à Jennifer de faire le point ; elle avait été idiote de mettre un terme à leur idylle et maintenant, elle s'en mordait les doigts et travaillait d'arrache-pieds pour combler ce manque affectif.

    C'était en quelque sorte une punition qu'elle s'infligeait ; celle de ne pas avoir de relation et plus elle regardait autour d'elle, plus la jeune femme se rendait compte à quel point elle avait tord de ne pas prendre du bon temps. Après tout, John Sheppard était bien en couple avec Mackenzie Lewis même si peu de personne était au courant ou plutôt se voilait la face à leur sujet. De toute façon, Jennifer était l'une des rares à en être informée parce qu'elle était une amie proche des deux concernés et n'avait pas l'intention de vendre la mèche à qui que ce soit.

    Citation :
    Oui, qui d'autre ? Tu n'es pas indispensable, il y a d'autres médecins compétant ici et ce n'est pas toutes les minutes que des traumas arrivent me semble-t-il.

    Jennifer eut un sourire avant que celui-ci ne s'évanouisse aussitôt de son visage, elle baissa les yeux, le regard perdu et un peu mélancolique. Il avait parfaitement raison, la jeune femme n'était pas la seule médecin mais, elle avait un peu peur de ce qu'il risquait de se passer en son absence, si quelqu'un venait à perdre la vie pendant qu'elle prendrait du bon temps, elle n'allait pas s'en remettre. Elle n'avait pas su lui répondre, William venait de la percer à jour une fois de plus en mettant les pieds dans le plat et en lui révélant quelque chose qu'elle n'avait pas entendu de la bouche d'un autre, c'était comme si le pilote était une matérialisation humaine de sa conscience, ils étaient toujours sur la même longueur d'ondes tous les deux.

    Citation :
    Eh bien... elle a eu la chance d'approcher un dieu du sexe et de la débauche... mais ses cernes la rendent encore plus mortelle qu'elle ne l'est déjà... Raisons professionnelles ? Oui oui, je m'en doute bien

    Une fois de plus, la jeune femme détourna le regard avec un sourire aux lèvres tandis que quelques flashbacks tout à fait agréable lui revenaient en mémoire, les soirées en tête-à-tête et les nuits d'amour, elle venait de prendre conscience que tout cela lui manquait énormément, qu'il lui manquait, qu'elle avait besoin de lui, besoin de retrouver ce lien qui les unissait d'antan mais, malgré ce petit jeu de séduction auquel s'adonnait William depuis tout à l'heure, elle craignait de ne pas être à la hauteur de ses espérances et surtout de se prendre un râteau en le surprenant dans les bras d'une autre par exemple.

    Citation :
    Oui, je pense que ça ira... j'ai vu pire. Oui oui, du repos et blablabla... En revanche, si tu as besoin de quelqu'un pour t'accompagner dans les bras de Morphée, n'hésite pas surtout.

    A présent, William était face à elle, la dominant de toute sa taille... Elle avait presque oublié à quel point il était grand et cela l'intimidait, la jeune femme esquissa tout de même un sourire gêné avant de faire quelques pas à ses côtés pour le raccompagner à la sortie mais, contre toute attente, ses lèvres touchèrent celles de la doctoresse qui poussa un petit gémissement de surprise avant de soupirer de bonheur. Ce fut bref mais, intense, cela lui avait énormément manqué... Jennifer aurait bien voulu approfondir ce baiser parce que ceux de William étaient authentiques, parfaits et rempli de douceur. Elle voulait le rattraper et l'embrasser à son tour mais, lorsqu'elle reprit « connaissance » William avait déjà disparu à l'angle d'un couloir et puis, elle n'allait pas s'avouer vaincue aussi vite, hors de question. Jennifer pinça les lèvres pour mémoriser ce baiser, toucha ses lèvres du bout des doigts avant d'esquisser d'un petit sourire et de secouer la tête de gauche à droite. La doctoresse hésitait, devait-elle frapper à ses quartiers pour demander des explications ? Non, pas pour cette fois, il avait besoin de repos et elle aussi, tout cela ne lui ressemblait pas. En tout cas, une chose était sûre ; elle ressentait toujours quelque chose pour cet homme mais, ne se laisserait pas prendre dans ses filets, il fallait qu'elle se ressaisisse au plus vite.
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