Mission nocturne [PV William]

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

Alors que tout le monde dans la cité dormait, Morgan était étendue dans son lit et écoutait de la musique. Elle avait branché son Iphone à son casque qui était sur ses oreilles. Elle avait les yeux grands ouverts et attendait. Sully avait pour mission de pirater les ordinateurs de l'infirmerie. Soutirer des informations sans laisser de trace de son passage était une de ses qualités. Aux alentours de 2:00 du matin, Morgan se leva sans bruit, attrapa une lampe torche et sortit dans le couloir. Comme la jeune femme l'avait prédit, le corridor était desert. Il n'y avait aucun bruit dans la cité. Sullivan n'avait pas besoin de se faire discrete. Elle avait a sa ceinture un couteau et trois seringues de sédatif assez puissants. L'ancien agent du KGB se dirigeait vers l'infirmerie. Toujours personne en vue. Puis arrivée à quelques mètres de la salle, elle entendit des voix... qui étaient étouffées par la porte fermée. Morgan s'avanca sans bruit. Elle sortit son arme blanche et se trancha légèrement le doigt. Imédiatement du sang coula. Morgan toqua doucement a la porte et on lui demanda d'entrer, ce qu'elle fit. Sullivan aperçut deux infirmiers. Elle leur expliqua qu'elle s'était malencontreusement ouvert en bricolant. Les deux médecins la regardèrent d'un air interrogateur. En effet, bricoler a 2 heure du mat' n'était pas forcémement la première chose qu'on penserait a faire... Un des hommes s'approcha pour observer la plaie. Il décréta qu'il n'y avait quasiment rien, mais qu'il allait lui panser le doigt. L'autre était sur un ordinateur en train de tapper des rapports. Elle prit discretement un seringue et la lanca sur celui qui travaillait, et avant que l'autre ne put s'apercevoir de ce qui venait de se passer, Morgan lui planta la seconde dans le dos. Les deux hommes s'écroulèrent sur place.

Voilà, j'en ai pour quelques heures de tranquilité...

Dit-elle avec un petit sourire au coin des lèvres... Elle se banda le doigt et s'installa sur l'ordinateur central. Elle commenca a s'enregistrer pour entrer dans les archives. Elle devait trouver le dossier d'un ancien patient. Morgan connaissait le nom et le prénom. On ne lui avait pas donner plus d'informations. Sullivan obéissait tout simplement.

Le major Andersen effectuait une ronde en compagnie d'un lieutenant. William appréciait surveillait les alentours à cette heure-ci. En journée, le jeune homme évitait les endroits très fréquentés... Non pas qu'il soit mal à l'aise avec les gens, au contraire, mais le brouaha le dérangeait. Il bavardait tranquillement avec son compagnon... Atlantis, les filles, le boulot, l'alcool... Les filles... William n'avait pas de problème avec la gente féminine... Il avait juste des soucis avec les sentiments. Dès qu'il voyait qu'une fille s'attachait à lui, hop il se faisait oublier. Peut-être parce que lui-même avait vécu cela.
Depuis quelque temps, le militaire cotoyait une infirmière... Simple, joyeuse, intrépide et pas vraiment naive. Parfait pour Will. Il voyait Jade de temps en temps, dès que les deux jeunes gens en avaient avis, et si leur emploi du temps s'accordait. Jade était le genre de femme indépendante et libertine. Elle avait besoin d'un pénis, William d'un vagin. Magnifique harmonie. Son camarade lui racontait qu'il avait craqué pour une jeune informaticienne du nom de Candice. Mais cette dernière l'ignorait complètement. Will cacha un sourire amusé. Son ami n'avait pas choisi une proie facile. Il faut s'armer de courage pour partir à la conquète d'une geek. Très intelligente, souvent narquoise et visiblement, trop indifférente. C'est pour cela que le major se tournait vers les gentilles et entreprenantes infirmières, même si il lui arrivait de séduire des scientifiques et des militaires. Il appréciait plus que tout les femmes avec du caractère, mais s'en méfier aussi plus que les autres.
Le lieutenant avait terminé de patrouiller et William se retrouva seul. Le jeune homme venait d'arriver à l'infirmerie. Will allait continuer son chemin quand il aperçut deux pieds qui dépassaient d'une pièce non loin... Prudemment et doucement, le major s'avança, son arme pointé en avant. Il arriva près de la porte qui était entrouverte. Il la poussa lentement. Une femme de dos était sur un ordinateur. Deux corps de médecins, visiblements endormis, étaient étendus sur le sol. *What's going on ?* Le militaire enjamba les corps inertes des docteurs et sans bruit s'approcha de l'inconnue. Il fut rapidemment tout près d'elle et il avança le bout de son arme dans son dos. Son souffle vint caressait la nuque de la femme.

On joue au démineur ?

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

La jeune femme pianotait sur le clavier de l'ordinateur. Morgan était très concetrée et n'entendis pas le jeune homme arriver. Lorsqu'elle lui parla, elle se figea sur place et sentit l'arme dans son dos. Elle ne bougeait plus. Elle répondit alors :

Et vous, mon cher, je suppose que vous n'etes pas là pour vous faire soigner... Je me trompe ?

Sully sentait le souffle du militaire dans son coup et elle dut avouer que cela lui procurait une étrange sensation... Sullivan regardait le reflet du jeune homme dans l'écran. Beau mec... La jeune femme reprit :

En voilà un joli garcon... Ca serait dommage de violenter ce beau visage...

Elle esayait de séduire le jeune homme pour qu'il oublie se qu'il venait de voir. La russe savait très bien que ce serait dur, mais elle ne baissait jamais les bras. L'homme avait toujours son arme braquée sur Morgan, donc aucune attaque n'étaitr envisageable contre lui. Il avait un rude avantage... Elle pensa alors a la dernière seringue qu'elle avait a la ceinture. Peu etre que si Sully parvenait a la récupérer, elle pourait la lui planter dans la cuisse et ainsi il n'aurait plus en mémoire ces derniers instants... Elle demanda alors gentillement, avec un léger accent russe qui lui restait

Pourriez-vous baisser votre arme et me dire votre nom, que je sache a qui j'ai a faire ?

Elle n'avait pas tout a fait terminé son travail, mais avait transéféré la plupart des informations sur sa propre bécane.

Pour être plus précis, je fais mon travail, ce qui n'est pas votre cas visiblement... Rétorqua William, d'une voix ferme et tranchante. Peut-être que c'était son travail, au contraire. Se trouver à deux heures du matin dans un local de l'infirmerie, deux hommes allongés par terre et visiblement en train de voler des informations, ce n'était pas bien innocent. Dommage qu'une taupe de l'IOA ait des formes aussi généreuses et un visage aussi joli. Mais ne tirons pas de conclusions hâtives. Enfin, ne soyons pas naif non plus. Qui sait, peut-être fait-elle partie du corps médical, dans ce cas William serait ravi de remplacer Jade. Mais rien n'explique l'état des deux hommes alors. Dans le cas contraire, cette femme avait bien du soucis à se faire. Et ce n'est pas ce physique sulfureux qui allait arrêter le major.
Le jeune homme regarda l'inconnue de haut en bas. Il essaya de se montrer le plus froid et neutre possible. Mais rien dans la plastique de la jeune femme ne l'aidait en cela.

Qui parle de violenter mon visage ? Ce n'est certainement pas vous, dans la position où vous êtes actuellement.

Lui répondit Will, toujours imperturbable. Du moins en apparence. Il se sentait nettement attirée par cette femme, mais le jeune homme contrôlait ce désir. Enfin, pour le moment. L'inconnue était tout à fait son type. De taille moyenne, cheveux longs, bruns... bouche pulpeuse, regard aguicheur... sans parler de sa poitrine. *très beau balcon*.
Le major retira son arme du dos de la femme mais ne la baissa pas pour autant. Si elle avait infligé ce traitement à ces deux messieurs au sol, elle pourrait très bien le faire également sur lui. Il faut toujours se méfier.

Tournez-vous, lentement.

La jeune femme s'executa et durant l'opération, le regard froid et méprisant détailla un peu plus le corps de son interlocutrice. Son arme était pointé sur son coeur.

Un geste, et je tire, compris ? Avant que je baisse mon arme et vous donne mon nom, pourriez-vous m'expliquer ce que vous faîtes ici, à cette heure de la nuit ? Il ne me semble pas que vous soyez infirmière ou doctoresse... De plus, vous savez certainement ce qui est arrivé à ces hommes ? Ils ne se sont probablement pas infligés cela tout seul ?

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

Lorsqu'elle se tourna, Morgan pu admirer le visage de son assaillant. Il était encore mieux qu'en reflet ironisa-t-elle pour elle même.
Avec un sourire narquoi, la jeune femme répondit froidement :

Je ne suis en effet pas doctoresse ni infirmière. Ensuite, pour ce qui en est de ma présence ici, je ne peux pas vous en parler. Même si vous pointiez un 9mm, ou un machine gun je ne parlerais pas.

Elle marqua une pause et son regard dévia sur les deux hommes inconscients a terre. Elle reprit :

Et eux deux, ils n'auront qu'un très grand mal de tête a leur reveil... J'ai de puissant sédatifs voyez-vous.

Andersen jeta un coup d'oeil aux infirmiers. Ce fut le geste a ne pas faire. Morgan plongea sa main a sa ceinture, retira la seringue et lanca au militaire

Peut etre voulez-vous le voir par vous même !

Elle tenta de la lui planter dans la poitrine, mais le jeune homme fut plus rapide qu'elle est l'immobilisa grâce a une clé de bras. Elle était a présent a plat ventre contre la table, dans une position qui pourrait bien porter a ambiguité. Son arme tomba a terre et se brisa répendant un liquide sur le sol de l'infirmerie. Elle lacha un juron en russe et arreta de se débattre. En plus d'être beau garcon, il était fort. C'était donc impossible pour la jeune femme de s'en sortir. Elle savait qu'il n'allait pas la tuer, il aurait pu le faire depuis le début. Mais se retrouver désarmée, en position de faiblesse comme cela la rendait nerveuse, car cela ne lui était pratiquement jamais arrivé. Elle sentit son adversaire palper son corps a la recherche des armes surement. Il tomba sur le couteau. Il avait toujours le contrôle de la situation.

Elle n'allait pas répondre à ses questions, cela était bien clair. Mais ce n'était pas pour autant que William allait lacher prise. Soit, la jeune femme clamait qu'elle ne parlerait pas sous la torture, mais Will avait d'autres moyens de persuasion. Mais son silence l'impliquait directement dans l'affaire. Et puis, le major n'avait pas réellement besoin de réponses, l'inconnue était coupable jusqu'à la moelle. Cela dit, il aurait bien aimé entendre ses motivations, ou même une explication complètement inventée, histoire de voire jusqu'où son imagination pouvait aller. Mais elle s'enfermait dans un silence obstiné. Le militaire saurait la faire parler, tôt ou tard.
Le jeune homme ne comprit pas pourquoi la femme lui revelait qu'elle avait en sa possession des sédatifs. C'était plus ou moins une façon de répondre à ses questions. William eut quelques minutes d'inattention en jetant un coup d'oeil aux médecins, pour vérifier dans quels états ils se trouvaient. Le problème avec les docteurs, c'est qu'il n'y a personne pour les soigner. Lorsqu'il reporta son attention sur son interlocutrice, déja celle-ci avait bondit, telle une lionne. Son geste avait été précis, ferme, sûr, mais pas assez rapide. William aurait pu lui tirer une balle, mais il évitait en premier lieu le carnage. C'était en option. Sans ménagement, il la retourna et la plaqua contre la table.

Tout doux, on se calme.

Tout en cherchant des armes, il lui fit :

Alors... ? On cherche à me blesser ?... Ses mains remontaient des pieds, - il trouva un couteau caché dans une botte -, puis ses mollets, ses cuisses, ses hanches... Belle tentative, mais la gazelle ne s'attaque pas au lion...Il trouva une autre seringue à l'intérieur de sa veste. Il la prit et la planta dans l'omoplate de sa compagne. Quelques secondes avant son évanouissement, William lui dit dans un sourire :

Fait de beaux rêves chérie.

Il la retint dans ses bras et la mit sur son épaule gauche. La jeune femme n'était pas très lourde et le jeune homme robuste. Will signala que deux médecins étaient insconsients dans un local de l'infirmerie, sans toutefois révélait son identité. Le major quitta les lieux, en prenant quelques preuves inculpant la jeune femme et se dirigea vers ses quartiers. Ca tombait bien, Will avait terminé sa ronde. Sur sa route, il croisa deux soldats. Le jeune homme répondit à leurs regards interrogateurs vis-à-vis de l'état de sa compagne par un clin d'oeil et : Aaah les femmes, ça ne sait pas tenir l'alcool... Les soldats sourièrent et continuèrent leur route sans chercher plus d'explications. William arriva enfin à destination. Il fit glisser la jeune femme sur son lit et attrapa une menotte. Le major accrocha le poignet de l'inconnue à un barreau du lit. Puis tranquillement, le jeune homme alla prendre sa douche. Il revint, un serviette autour de la taille et regarda la captive, endormie. *Elle va me causer des ennuis celle-là*
Puis il enfila un bas de pyjama et se coucha. Sa compagne lui avait dit que les sédatifs étaient puissants, il avait donc quelques heures devant lui...

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

Morgan ne sentit pas le coup arriver et lorsque le militaire lui enfonca la seringue dans le dos elle tomba. Elle resta inconsciente quelques heures. Elle pouvait se féliciter d'une chose au moin : ses sédatifs marche extremement bien. Elle se reveilla avec un mal de tête épouvantable. Sully remarqua qu'elle était attachée a un lit par une paire de menotte. Elle entendit aussi quelqu'un bouger a coté d'elle. Mais que s'était-il passé ? Elle essaya de fouiller dans ses mémoires pour tenter de reconstituer le puzzle, mais rien ne lui revint. Sullivan se tourna sans bruit vers le corp étendu a sa droite et fut surprise de voir qu'il s'agissait du séduisant militaire qu'elle avait voulu agresser quelques heure au paravant. Elle lui donna alors un coup de pied pour le reveiller. Lorsqu'il ouvrit les yeux elle lui dit :

Vous ne pensez pas qu'il est un peu tôt pour nous deux de dormir ensemble ? Je ne connais même pas votre prénom...

Le barreau du lit qui la retenait était trop épais. La jeune femme, faible après la piqure, ne pourrait l'arracher. Elle était prisonnière. Morgan se remit a jurer en russe. La langue n'était pas très belle, barbare même.
Lorsqu'elle eut fini, elle tenta alors de demander :

Auriez-vous l'extreme obligeance de me détacher ?

Et en un sourire elle rajouta

Et quel est le prénom du ravissant jeune homme avec qui je viens de passer une nuit ?

Elle devait absolument réussir a s'en aller, donc, toutes les techniques étaient les bienvenues. Il est vrai qu'il était beau garcon, mais elle n'atait pas du genre a le dire. Elle était plus pour des relations... "a la sauvage" comme elle dit.

Le major Andersen dormait profondément quand on lui asséna un coup violent au mollet. A moitié réveillé, William grimaça. Quelques minutes plus tard, il arrivait enfin à ouvrir les yeux. La lumière du jour l'aveugla, le garçon n'avait pas pensé à fermer les volets la vieille. Will mit une main devant ses yeux et de l'autre, se massa sa jambe endolorie. Puis se tournant vers sa compagne, le major la fusilla du regard en grognant :
J'ai connu beaucoup mieux comme réveil.

Le jeune homme détailla l'inconnue. Toujours diaboliquement belle et attirante, ses cheveux étaient emmêlés, lui donnant un côté sauvage. Son visage était fatigué, certainement dû au mauvais traitement du garçon. Les sédatifs, c'est pas très agréable. Et vu la dose préparée par la jeune femme. Ses cernes pouvaient en témoigner.
Ce qu'elle dit ensuite le fit sourire et ses yeux pétillèrent.

Pour cela, je suis du même avis que le votre.

*Non, reprends-toi, allez, commence pas à rentrer dans son jeu... Ou sinon... elle a l'air de bien s'y connaitre, mais apparemment, ne sait pas qu'elle s'attaque à plus gros qu'elle... Va se mordre les doigts*
Lui ou elle ? Les deux peut-être. En tout cas, jamais au grand jamais, William ne perdrait de vue son objectif. Pas pour une paire de yeux et de seins.
La captive se débattit. Will eut un grand plaisir de voir cela. Elle avait visiblement repris de la force, étant donné l'acharnement qu'elle mettait à secouer la menotte. Le major commenta :

J'en avais des roses, mais je ne suis pas sûre qu'elles soient à votre gout... A vrai dire elles ne sont pas trop du miens non plus, plutôt à celui d'une des mes amies, vous voyez... Mais cela offre un côté... exotique. Mais le rose ne va pas avec votre teint, voyez. Le gris métallique, c'est parfait. Comme ceux des barreaux d'une prison.

Le militaire se faisait un plaisir d'énerver sa compagne, qui devait certainement l'insultait en russe. Puis il se mit à cheval sur elle et prit son visage entre ses doigts d'une poigne ferme et dure :

Votre langue de paysans, je ne la comprends pas. Vous pouvez m'insulter tant que vous voulez, en barbare ou en anglais, cela ne me fait ni chaud ni froid. Alors arrêtez tout de suite avant que votre tête ne dise bonjour à mon mur.

Tout de suite la furibonde se calma. Elle changea d'attitude et prit une voix suave. La prisonnière avait une capacité à modifier ses émotions. William approcha son visage très près du sien, planta son regard dans celui calme de la jeune femme, et ses lèvres proches des siennes formulèrent :

Je tiens à ce que vous répondiez à mes questions qui sont toujours d'actualité.

Puis le major se détacha et sortit du lit. Son torse était nu et son pantalon en toile lui moulait parfaitement les hanches. Le garçon s'étira tranquillement et attrapa son sac. Il enfila deux gants et sortit les deux sédatifs qui étaient plantés dans les corps des docteurs.

Vous reconnaissez ? Vos seringues. Avec vos empreintes. Ce matin, l'équipe médicale a certainement découvert les médecins. Ils ont du se réveiller, et ont dû subir des examens, révélant la trace de votre poison. Et ceci, c'est ce qu'il vous fera plonger si vous ne me dîtes pas qui vous êtes, et ce que vous faisiez hier.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

Morgan était dans un sacré pétrin. Elle se devait de répondre au militaire. Elle ne trouva aucune autre solution. Elle regarda le beau jeune homme dans les yeux et commenca a parler, d'une voix calme :

Je m'appelle Morgan Sullivan. J'étais en train de chercher des informations sur un ancien patient. Voilà, vous savez tout. Maintenant s'il vous plait, détachez-moi, ces jolis bracelets me lassèrent les poignets.

Le garcon était toujours tourné vers la jeune femme. Il la regardait avec insistance, mais cela ne génait pas du tout Sully. Elle, de son coté lancait des petits coup d'oeil furtifs a son torse nu et musclé. "C'est vraiment dommage que ca ai commencé en de si mauvais termes entre lui et moi... se dit-elle. J'en aurais bien fait mon quatre heure...
Lorsque, quelques minutes plus tôt, le militaire s'était tenu a deux ou trois centimètres de sa tête, elle avait pu voir tous les traits de son visage et avait du faire un effort pour ne pas l'embrasser. C'était un fait, il était bien foutu...
Voyant que le jeune homme ne bougeait pas elle ajouta en souriant :

Tu sais, je ne vais plus t'attaquer. J'ai bien vu que je n'arriverai a rien contre toi. De toute facon je n'ai plus d'arme. Il me semble que tu t'es bien amusé en me les enlevant.

Avec un petit regard aguicheur elle continua :

Ca t'a plu au fait de palper mon corps ?

Morgan Sullivan... Sullivan ! L'ancien membre du KGB !... Et ce n'était pas un il mais une elle. William avait pensé que le - enfin la - célèbre soviétique était un homme. Son prénom pouvait porté à confusion, ce qui avait été le cas pour le militaire. Il ne s'était pas attendu à voir une femme, et jeune qui plus est. Pas qu'il soit misogyne ou autre, mais cette Morgan Sullivan avait une sacré réputation sur Terre. Will resta un moment interdit, enregistrant cette information.

Citation :: Tu sais, je ne vais plus t'attaquer. J'ai bien vu que je
n'arriverai a rien contre toi. De toute facon je n'ai plus d'arme. Il
me semble que tu t'es bien amusé en me les enlevant.

Le garçon haussa un sourcil et eut un sourire taquin au souvenir de ce qui s'était passé la veille. Oui, il s'était bien amusé en les lui enlevant. C'est bien plus agréable que de fouiller un petit grassouillet tout de même. Puis le pilote partit dans la cuisine et attrapa deux verres et une bouteille de jus d'orange. Il versa le liquide et revint tranquillement dans la chambre. Il posa le verre destiné à Morgan sur la table de chevet et revint se placer face au lit. Le jeune homme vida d'un trait son verre et le posa sur une commode non loin. William croisa les bras et plongea son regard impénétrable dans celui-ci de la jeune femme. Cette dernière lui faisait volontairement du rentre-dedans. Le militaire se doutait bien que c'était pour s'en aller sans histoire. Une partie de jambe en l'air ne le dérangerait certainement pas, mais il ne la laisserait pas filer pour autant. Il tenait un membre important de l'IOA et allait s'en servir.

Le major attrapa les clés des menottes et délivra sa compagne. Il lui tendit ensuite le verre du jus d'orange. Si Morgan tentait de fuir, ce qui serait bien vain et puéril, William l'arrêterait, et dans le cas échéant, irait fournir les preuves l'inculpant dans l'incident de la veille. Dans les deux cas, Morgan Sullivan était prise au piège.

Je m'appelle William.
Si tu tentes quoique ce soit, ton nom sera automatiquement mêlé à la petite mésaventure d'hier soir. Tu vas m'aider à savoir ce que prépare l'IOA. Mais pour l'instant, va prendre une douche, elle se trouve par là.

Le garçon lui indiqua d'un signe de la main où se trouvait la salle de bain et tandis que Morgan s'y rendait, Will quitta ses quartiers, après avoir verrouiller les portes afin que la soviétique ne puisse quitter l'appartement. Le major se rendit dans un laboratoire où travaillait l'un de ses amis et il lui demanda d'analyser les seringues. Puis le garçon revint dans le salon. Il entendait l'eau couler depuis là. Enfin, le pilote enfila un treillis noir et un t-short de la même couleur. William prépara le petit déjeuner en attendant le retour de Morgan.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

Morgan regarda le contenu de son verre, puis voyant qu'il n'y avait aucune menace a signaler, le bus jusqu'a la moitié.

Citation :: Je m'appelle William.
Si tu tentes quoique ce soit, ton nom sera automatiquement mêlé à la petite mésaventure d'hier soir. Tu vas m'aider à savoir ce que prépare l'IOA. Mais pour l'instant, va prendre une douche, elle se trouve par là.

Sully allait devoir coopérer. C'était un fait. Si elle ne parlait pas, elle serait renvoyée sur Terre, et donc ne pourrait plus collecter les infos.
La douche fit un bien fou à Morgan. Elle se servit du savon et du shampoing. Elle entendit alors le militaire sortir, puis vérouiller la porte derière lui.

Visiblement, il ne veut vraiment pas que je parte...

Se dit-elle. Elle resta quelques temps sous la douche. William revint très vite, mais ferma la porte a clé aussitôt qu'il eu franchit le seuil de la porte. Morgan sortit de la douche avec juste une serviette nouée autour de son torse. Elle s'assit sur le lit et finit le verre de jus d'orrange. Elle demanda alors :

Tu es sur la cité depuis combien de temps au fait ?

L'intéréssé leva son regard vers la jeune fille, et aussitôt elle reprit :

Je suis ta prisonnière alors autant faire un peu plus connaissance tu crois pas ?

Morgan ne tarda pas à revenir. En premier lieu, Jensen lui jeta un regard rapide, puis releva la tête et manqua à nouveau d'ouvrir la bouche béatement. Bien entendu, ce n'était pas la première fois qu'il voyait une femme si peu vêtue. Mais quand cette même femme est de l'envergure de Morgan Sullivan, sa réaction est tout à fait compréhensible. Il souria intérieurement en pensant que dans des certains pays, cette attitude aurait attiré bien des problèmes à la jeune femme. Mais le pilote ne doutait pas de sa capacité à se sortir de situations périlleuses.

William reporta son attention sur les toast qu'il préparait et répondit à Sullivan :

Hm, depuis quelques années maintenant.

Le garçon préférait rester vague. Il n'oubliait que Morgan était une personne manipulatrice et qui maîtrise toutes les règles permettant de soutirer des informations. Et surtout, elle faisait partie de l'IOA. Mais le militaire remarqua que le ton employé était anodin. Enfin, cela pouvait très bien être de la comédie. Il leva à nouveau les yeux, dubitatif. Bon, « prisonnière » semblait un peu exagérer. Après tout, Morgan ne s'était pas montrée très prudente la veille. La jeune femme devait être au courant que des rondes s'effectuaient chaque au soir au sein de la Cité, en partie à cause de ses employeurs.

Le major avait terminé de préparer le petit déjeuner. Des toast, de la confiture et un café noir. Il posa le plateau devant sa compagne. Lui-même attrapa une orange qu'il entreprit de peler. Ses gestes étaient tranquilles et précis. Quand il eut terminé, William coupa l'orange en quart, puis en deux. Le garçon attrapa le premier morceau et l'engloutit.

Tu n'es pas ma « prisonnière ». Tu es libre de partir. Mais ne t'avise pas d'aller raconter ta mésaventure à tes copains. Je te contacterai le moment venu, mais au moindre faux pas, tu payeras cher ton imprudence Sullivan.

Puis changeant volontairement de sujet :

Les toast sont assez grillés ?

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/05/2010

Citation :: Tu n'es pas ma « prisonnière ». Tu es libre de partir. Mais ne t'avise pas d'aller raconter ta mésaventure à tes copains. Je te contacterai le moment venu, mais au moindre faux pas, tu payeras cher ton imprudence Sullivan.

Après un petit temps de reflexion pendant lequel Morgan regarda le jeune homme, elle lui dit d'une voix amusée :

Et tu me remettra les menottes ? Je suis sûr que tu aimes ca...

Elle ajouta a son ton un petit sourire en coin. Sully entama alors son petit dejeuner. Elle attrapa un toast qu'elle enseveli sous une épaisse couche de pâte a tartiner. Lorsque le jeune homme lui demanda s'ils étaient bon, elle tenta de réponde, mais ayant la bouche pleine de pain, elle ne put qu'émettre un son qui ressemblait plus a un grognement qu'a autre chose... Elle avait du chocolat sur le coin des lèvres... C'était tout sauf une vision "sexy"...
Après avoir avalé sa bouchée, elle articula :

Ouais ca va... C'est mangeable on va dire.

Les toasts étaient très bons, mais elle voulait taquiner un peu son ami.
Les deux parlèrent de tout et de rien pendant le repas. Qui aurait pu penser que William avait menotté Morgan lui nuit dernière après qu'elle eu essayé de l'endormir en le poignardant avec une seringue pleine d'un sédatif puissant ?
Lorsque le petit dejeuner fut engloutit et debarassé, Morgan retourna dans la salle de bain pour se changer. Une fois habillée, elle revint dans le séjour où le militaire l'attendait, toujours assit a la table.

William regarda quelques instants sa compagne engloutirent littéralement les toasts puis détourna le regard. Le garçon évitait de fixer les gens, il trouvait cela extrêmement mal poli, même quand la personne en question est une femme telle que Morgan Sullivan. Vraiment, il ne l'avait pas imaginer comme cela. Premièrement, le major n'avait absolument pas penser que Sullivan aurait un vagin. Donc déjà cela changeait beaucoup de critères physiques. Son imagination l'aurait conduit à ; un homme très grand, robuste, des mains larges et fortes, une voix gutturale, une tête carré et des cheveux très courts. Et pour conclure, une bouteille de vodka à la main est voilà le parfait stéréotype du soldat russe. Le garçon sourit intérieurement de sa bêtise. Sullivan pour lui aurait été quelqu'un de taille moyenne, pas vraiment grand, pour pouvoir se faufiler partout sans être vu. Fin, élancé et... moustachu ? Qui sait ? Mais après avoir l'originale devant lui, les ébauches imaginées lui échapper.

Le garçon croqua dans un autre morceau d'orange puis ses yeux se reposèrent sur Morgan qui lui répondait. Une conversation s'en suivit. Will jouait la carte sociable, voire même amicale. Mais certaines paroles n'étaient pas pensées ; le garçon voulait avoir du contrôle sur Sullivan qui ne se rendait compte de rien. Avoir été gâté par Dame Nature était visiblement un avantage, puisqu'à présent un ancien membre du KGB lui parlait de sa vie privée. Le militaire jouait subtilement. Il répondait à ses questions sans jamais en dévoiler trop. Le jeune homme poursuivit tranquilement sur un ton anodin :

Et ta vocation pour entrer au KGB ? Du jour au lendemain ou tu l'avais depuis longtemps ?

» [Mission : Il faut sauver Carson ] M9D-534
» William F. Andersen

Mission nocturne [PV William]

Mission nocturne [PV William]

Sujets similaires

Sujets similaires